Marathon du Pôle Nord 2013

Marathon du Pôle Nord 2013

North Pole Marathon 2013 : Merci à tous !


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Il y a quatre semaines, nous courrions un marathon au pôle Nord, sur la banquise dérivante, par -30°C. Nous reprenons progressivement l’entraînement pour préparer les prochaines échéances (le Grand Raid du Morbihan fin juin – un trail de 177kms autour du Golfe du Morbihan). Et il faut bien dire que c’est – aussi – agréable de courir lorsqu’il fait 15°C !

Avant de nous projeter sur les prochaines courses, nous souhaitons à nouveau remercier tous ceux qui ont partagé avec nous ce Marathon du Pôle Nord. Lorsque nous nous sommes inscrits à cette épreuve l’année dernière, nous avions souhaité partager au maximum cette expérience avec ceux qui, comme nous, sont passionnés par la course à pied ou les régions polaires – ou par les deux. Nous souhaitions également soutenir l’Association Petits Princes et donner ainsi encore plus de sens à cette course au bout du monde.

Nous remercions donc sincèrement tous nos partenaires pour leur soutien.

Nous remercions également les sportifs et aventuriers des régions polaires que nous avons rencontrés pour leurs nombreux conseils très utiles, les journalistes qui ont mis en avant ce projet et l’Association Petits Princes, tous ceux qui ont permis à de nombreux rêves de petits princes et petites princesses de devenir réalité en soutenant l’association.

Merci à tous ceux qui nous ont aidés et encouragés – même lorsqu’ils trouvaient ce projet un peu fou 😉

Merci à Richard Donovan, et toute son équipe, pour l’organisation sans faille du marathon.

Un grand merci également à tous les membres de l’Association Petits Princes pour leur accueil, leur encouragement et tout ce qu’ils font au quotidien pour réaliser les rêves des enfants.

Nous allons continuer à faire vivre ce blog qui nous a permis de partager ce projet avec vous, pour qu’il demeure un lieu d’échanges et de rencontres avec de nombreux sportifs et aventuriers des régions polaires. Prochainement sur le blog, le compte rendu de notre échange avec une icône de l’utra-trail, Kilian Jornet.

Et rendez-vous dans quelques mois, pour un nouveau défi polaire.

North Pole Marathon 2013

Marathon du Pôle Nord 2013

North Pole Marathon 2013 : Les Photos !


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Thanks to Mike King for the photos of the marathon which we just received today – a quick sample below.

NP Landing Icecap
Antonov landing at Barneo Camp – North pole
NP Repérage du parcours avant la course
Overview of the marathon track before the race
Preparation of the equipment
Preparation of the equipment
Start Line
Start Line (copyright Mike King)
North Pole Marathon Lap 1
North Pole Marathon (copyright Mike King)
North Pole Marathon (copyright Mike King)
North Pole Marathon (copyright Mike King)
North Pole Marathon (copyright Mike King)
North Pole Marathon (copyright Mike King)

North Pole Marathon (copyright Mike King)
North Pole Marathon (copyright Mike King)
North Pole Marathon (copyright Mike King)
North Pole Marathon Finish Line – Association Petits Princes (copyright Mike King)
Marathon du Pôle Nord 2013

North Pole Marathon 2013 : Finishers !


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Nous sommes aujourd’hui de retour à Longyearbyen (Spitzberg) après notre «escapade» au pôle Nord.

Voici nos premières impressions et les principales informations sur cette édition 2013 du Marathon du Pôle Nord.

Retour donc trois jours en arrière, dimanche dernier, 7 avril. Nous sommes de retour à Longyearbyen dans l’après-midi après un raid d’acclimatation au froid en ski-pulka d’une semaine au Spitzberg – avec des températures de -20C a -30C qui rendent les nuits sous tente mémorables…

Longyearbyen la nuit

Ski Pulka Sptizberg

Spitzberg Avril 2013

Protection contre le vent

Spitzberg Soleil de minuit

Richard Donovan, l’organisateur du Marathon du Pôle Nord, nous indique que nous partons le lendemain matin pour le pôle Nord, décollage en Antonov à 9h. Derniers préparatifs et nuit un peu courte. Après un vol de 2h30, nous nous reposons le lundi après-midi dans une des tentes chauffées de la base Barnéo et préparons les équipements et les ravitaillements pour la course.

NP Landing Icecap

NP Camp Barneo

NP Préparation avant la course

Vers 22 heures, Richard nous indique que le départ sera donné à 0h30. Il fait alors -28C et nous profitons du soleil de minuit pour faire un petit repérage du parcours du marathon qui est en cours de préparation. Ce sera 9 boucles d’un peu moins de 5 kilomètres.

NP Repérage du parcours avant la course

0h30 – départ effectif de la course. Objectif 6h, avec une température qui oscille désormais autour de -30C. Objectif élevé pour nous – sachant que le meilleur temps féminin au cours des 10 dernières éditions est de 5h37.

NP Depart

La sensation de chaleur procurée par l’équipement (trois couches en haut, deux couches en bas, deux paires de chaussettes et de gants, cagoule, bonnet polaire, masques)… ne dure qu’un tour, avant que le froid nous saisisse et nous accompagne jusqu’à la ligne d’arrivée!

Nous avons décidé de faire un arrêt ravitaillement (sous tente) tous les deux tours – si possible. Ce sera effectivement le cas, avec un arrêt un peu plus long, une dizaine de minutes, après le 6ème tour, pour retirer la glace formée entre la deuxième et la troisième couche. Entre temps l’effet conjugué du froid glacial et de notre transpiration a rapidement et littéralement figé notre veste en position course à pied, i.e. bras pliés!

La surface au sol est très irrégulière et rend la course plus difficile par endroit mais nous nous efforçons de garder un rythme de course régulier, en relançant sur les quelques passages un peu plus roulants.

NP Race

Après chaque ravitaillement, il nous faudra de plus en plus de temps – et quelques accélérations – pour estomper les effets du froid sur nos doigts (mains et pieds). Sans surprise, les genoux de Jérémie n’apprécient pas du tout le grand écart de température lors des ravitaillements (15C environ sous la tente de ravitaillement et -30C désormais a l’extérieur).

NP Marathon

Nous pensons à tout le soutien que nous avons reçu au cours des derniers mois, à l’Association Petits Princes, et nous courrons, le regard alternativement posé sur une étendue de banquise sur laquelle le soleil de minuit vient se refléter et souvent sur nos pieds pour assurer chaque pas dans les passages difficiles.

Au 7ème tour, nous dépassons Miguel Caselles qui participe au Marathon du Pôle Nord en ski – une première.

Arrive enfin le 9ème tour, et nous sommes toujours dans les temps pour notre objectif. Nous essayons de profiter au maximum de ce dernier tour, mais c’est difficile, et nous restons concentrés jusqu’à la ligne d’arrivée, ou nous déployons fièrement le drapeau de l’Association Petits Princes.

NP Helicopter view

5h48! 5h48 d’effort, d’espoir, de souffrance parfois, pour atteindre et dépasser notre objectif, pour franchir ensemble la ligne d’arrivée en 12ème position (sur 46 participants) – et Stéphanie termine 2ème chez les femmes.

1123Alors que certains participants poursuivent leurs efforts, Richard indique (via telephone satellite) sur la page Facebook du marathon: «The UVU North Pole Marathon 2013 men’s race has been won by Gary Thornton with Fiona Oakes finishing first in the women’s marathon. This year’s marathon was the most challenging to date due to underfoot conditions».

11ème edition du Marathon du Pôle Nord remportée donc chez les hommes par Gary Thornton en 3h49 (Personal Best – 2h17 au marathon de Rotterdam) et chez les femmes par Fiona Oakes en 4h53 (Personal Best – 2h38).

C’est sûr, cette course sera une source de motivation supplémentaire pour d’autres challenges à venir…

NP Post Race

UVU North Pole Marathon 2013 Men’s Results
1) Gary Thornton 03.49.29
2) Renaud Michel 04.34.25
3) Willy Steinskog 05.04.02
4) Alvin Matthews 05.14.28
5) Janos Kis 05.24.43
6) Alexander Rudiger 05.24.48
7) Marcelo Alves 05.38.28
8) Jonathan Bellarby 05.38.52
9) Chris Baird 05.39.43
10) Peter Moffat 05.40.14
11) Jérémie Gicquel 05.48.57
12) Dominique Dicharry 05.49.09
13) Patrick Utz 05.56.37
14) Takenori Kojima 06.10.31
15) Havard Bo 06.23.37
16) Gary Craig 06.27.28
17) Frank Bollnow 06.31.46
18) David Clare 06.40.41
19) Ian Egan 06.42.10
20) Alexander Tauchhammer 06.52.40
21) Tom Cashen 06.53.03
22) Alain Wehbi 06.55.58
23) Francis Ngai Wah Sing 07.02.04
24) Quincy Wong lee Man 07.03.59
25) Andrew Lai Yu Hin 07.14.44
26) Philippe Mateu 07.22.41
27) Keith Leung Yu Hin 07.29.25
28) Kason Fok Ka Shin 08.05.32
29) Steve Lo Chun Yin 08.05.50
30) Pedro Correa Dos Santos 08.35.40
31) Atul Patki 08.40.01
32) Ziyad Tariq Rahim 08.41.58
33) Brandon Kahler 09.22.23
34) Oscar Lit Wai Leung 11.10.14
35) Erwan Michel 12.11.20

Miguel Caselles completed the North Pole Ski Marathon in 06.54.20

Jeremy Cashen and Dennis Andrade opted to run a half-marathon

Due to an injury prior to the start of the marathon, Warner Leedy withdrew under instruction from the race doctor

UVU North Pole Marathon 2013 Women’s Results
1) Fiona Oakes 04.53.09
2) Stéphanie Gicquel 05.48.56
3) Anna Chernova 07.27.09
4) Carolina Barcellos 07.35.56
5) Linh Huynh 10.46.09

Janis Chan withdrew from the marathon after 2 laps due to a hip flexor injury

Elaine Barrett opted to run a half marathon

Marathon du Pôle Nord 2013

En route vers le pôle Nord !


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Après plusieurs semaines d’entraînement, c’est parti !

Premier arrêt au Spitzberg pour quelques jours d’acclimatation avant le départ pour le pôle Nord.

Le camp de base temporaire Barnéo est en cours d’installation sur la banquise – sur une plaque de glace de 2km par 1km actuellement située N 89˚ 30 ‘E and 160˚ 46’.

La piste d’atterrissage devrait être préparée aujourd’hui – et la température oscille actuellement autour de -30°C !

UVU NPM 2013

A suivre…

Marathon du Pôle Nord 2013

Préparation pour le Marathon du Pôle Nord – Step 3 : entraînement en chambre froide


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Il faut compter deux fois plus de temps pour courir le Marathon du Pôle Nord qu’un marathon classique. Il y a deux raisons à cela :

  1. les conditions climatiques – températures de l’ordre de -25°C à -35°C (et parfois moins…); et,
  2. l’irrégularité de la surface au sol – neige et glace – des crêtes de pression étant créées par les frictions et chevauchements des blocs de glace. Le vent peut également créer des congères.

Notre entraînement spécifique consiste en conséquence principalement à courir sur la plage ou la neige (avec des raquettes aussi car celles-ci peuvent s’avérer indispensables le jour J en fonction de l’état de la neige) et dans un entrepôt frigorifique en froid négatif (-25°C) afin de tester la résistance du matériel au froid, la conservation de chaleur et la gestion de la transpiration (car transpiration = eau = givre ou glace à -25°C !).

Premier test donc ce samedi en entrepôt frigorique, pour une sortie de 2 heures à vitesse spécifique.

Nous sommes chaleureusement accueillis au sein des entrepôts frigoriphiques d’OrlyGel  (à Orly).

OrlyGel

Après quelques explications sur le fonctionnement de l’entrepôt, c’est parti pour cette première séance. L’objectif du jour est surtout d’évaluer les premières sensations de course à -25°C et c’est également l’occasion d’utiliser deux des masques fournis par notre partenaire Oakley (Canopy pour Jérémie et A-Frame pour Stéphanie).

Steph & Jérémie OrlyGel

Résultats : nous avons eu un peu froid… une fois sortis de l’entrepôt ! Et un peu trop chaud en réalité durant l’entraînement, ce qui n’est toutefois pas une surprise dans la mesure où notre équipement reste à ce stade à compléter – savant dosage de superposition de couches pour ne pas perdre trop de chaleur tout en évacuant suffisamment la transpiration.

Après une heure de course, nous observons déjà que la couche extérieure commence à givrer ou à durcir en raison du froid. Les masques Oakley sont efficaces, la double lentille permettant de limiter significativement le givre – malgré un rythme plus soutenu en fin de séance.

Steph & Jérémie Entrepôt

A suivre donc – prochaine séance de trois heures début février (avant des séances de 4 à 6 heures pour tester l’équipement sur des sorties plus longues).

Marathon du Pôle Nord 2013

Préparation pour le Marathon du Pôle Nord – Step 2


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Nous avons profité de quelques jours de congés pour rechausser skis de randonnée et skis de fond et poursuivre notre préparation dans les Alpes. Au programme donc, du dénivelé positif en ski de randonnée et des kilomètres en skating – de bons exercices de glisse pour remplacer nos séances de fractionnés parisiennes !

Semaine ponctuée par une participation au Dynafit Ski Touring Courchevel, une course nocturne de ski alpinisme organisée chaque semaine au départ du Praz pour 3,2km de montée et 500m de dénivelé positif en contre-la-montre, à la lumière des frontales. Cette semaine, de nombreux spécialistes sont présents au départ. Les efforts physiques que nous avons fournis les jours précédents ont rendu l’épreuve plus difficile que prévue, et nous en garderons d’autant plus un bon souvenir.

Ceci étant, les chaussures de running ont également pu profiter de la poudreuse ! Nous n’avons pas résisté à quelques sorties en CAP dans la neige – avec ou sans la frontale… Une bonne semaine de préparation donc, en attendant la suite et notamment le test des équipements en entrepôt frigorifique.

Steph running snow

Entretien avec..., Marathon du Pôle Nord 2013

Interview with Richard Donovan – 7 Marathons, 7 Continents, Under 5 Days


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Richard Donovan Running
(c) Richard Donovan

The first marathon at the North pole occurred in 2002 when Richard Donovan covered the distance alone. Since then, Richard organizes the North Pole Marathon every year. In addition to organizing the world’s northernmost marathon, he also organizes the world’s southernmost marathon, the Antarctic Ice Marathon. 

Richard is a 46-year-old Irish runner and marathoner who has completed some of the most diverse ultra-marathon races on earth.  His races cover not only vast distances, but take place in a variety of extreme climatic conditions and circumstances: from the mind-numbing cold of the South pole to the scorching heat of the Sahara Desert; from the sea level of native coastal Ireland to the altitude heights of the Andes and Himalayan mountains; and from baking sand dunes to snow and ice.

He worked previously as an economist. His life radically changed in 2002, when he ran seven ultra-marathons on seven continents within the space of a year.  He then decided to dedicate his life to running activities.  In the past ten years, he has won several off-road events, such as the Antarctic Ice Marathon, the Inca Trail Marathon, the Everest Challenge Marathon, the Antarctic 100kms, and the Himalayan 100-Mile Stage Race.  Between January 30 and February 5, 2009, he set a world record for running seven marathons on each of the seven continents in fewer than six days, spending almost half of this time in the air getting from one marathon destination to the other! In February 2012, he improved his own record by completing seven marathons on seven continents in 4 days 22 hours and 3 minutes (the World Marathon Challenge 2012).

Interview of an exceptional extreme runner, Richard Donovan, thanks to whom we will get to run the North Pole Marathon on April 9, 2013.

Richard Donovan Antarctic 100k
(c) Richard Donovan

Why have you decided to run a marathon at the North pole in 2002?

In 2002, I had set a big goal to run seven difficult ultra-marathons on seven continents in one year.  That is why, on January 22, 2002, I participated in the inaugural – and only – South Pole Marathon. This marathon has never been organized since. There were only six competitors registered, and three of them decided not to run after spending some time in the Antarctic! The race was difficult because of the temperature (-50°C) and the altitude (9000 feet). And we faced huge logistical problems (Richard finished first).

A few weeks after the race, I heard that the second placed finisher, Dean Karnazes, was planning on running a marathon at the North Pole. I wanted to get to the North Pole before him to be the first person to run a marathon at the North Pole. I succeeded in doing so and ran a solo marathon at 90°N on April 5, 2002. A Russian copter dropped me off, and I just repeated a circular route. We recorded the distance with GPS.  Dean Karnazes must have decided not to run a marathon at the North Pole but this “friendly” competition with Dean was a large part of my decision to run there. I also knew that this was an opportunity to be the first to run a marathon at both poles.

How did the North pole compare to the South pole?

It was actually colder at the North Pole that year because of very strong winds, but it felt much less severe because there was no altitude. The landscape at the North Pole is quite different in that you have all these small little ice hills, while the South Pole has much more level terrain.  But in general, the run at the North Pole seemed quite easy compared to the South Pole Marathon. It took me a while to recover from the general weakness I experienced after the South Pole trip.  Clearly, the big difference is the altitude. At the South Pole, just trying to move is awful. It’s just not built for people to try to do distance runs.

Richard Donovan 100k-4leaders
(c) Richard Donovan

Which edition of the North Pole Marathon was the most difficult?

Probably the 2006 race. It was not very cold but the surface was so uneven that the race was extremely difficult. The terrain was quite trying, comprising deep snow in patches and a very uneven and unpredictable surface, making it difficult to get a rhythm going.

Do you think that the North Pole Marathon could be jeopardized by the Arctic icemelt?

In the past couple of years, there are more and more competitors. The economic crisis has had no impact. And I think that the Arctic ice melt will certainly have no impact in the short term. This problem is peripheral but does not so far significantly impact the geographic North Pole itself even if the ice is less and less thick. But clearly, the Russian base camp Barneo is now set up for a few weeks only whereas it was set up for a longer period when I began to organize the North Pole Marathon in 2003. And, it is more and more difficult to find an ice block to build the runway for the Antonov.

How do you prepare an extreme race as the North Pole Marathon, the Antarctic Ice Marathon, the Antarctic 100kms, or the World Marathon Challenge 2012?

I prepared the World Marathon Challenge 2012 in a few days only!! I am used to running 90-100 miles a week so I do not need any specific preparation before an events like that. My legs and muscles have memories. I usually have no time to do a specific preparation. It was only in mid-January, 2012 – as I was going to Antarctica anyway at the end of January – that I decided to run seven marathons on each of the seven continents in less than five days on the way home.  I started the World Marathon Challenge 2012 in Antarctica on February 1st, 2012!

The marathons on the continents were more a logistical challenge than a physical challenge. Running was the easy part! However, the World Marathon Challenge 2012 required a physical demand too, but in a different manner than the other extreme races you mention. I commenced a marathon in Antarctica on February 1, 2012 several hours before a Russian cargo plane’s scheduled return flight to Cape Town. At Cape Town, I had app. 9 hours to disembark the plane, leave the airport, run the marathon and return to check in for my next flight to Sao Paulo. In Brazil, I had even less time, 8 hours and 50 minutes. One late flight would have scuppered the entire record attempt.  I was unable to stay anywhere en route and suffered from major sleep deprivation. I slept little even during flights. Marathon fatigue and flying fatigue accumulated.  The impact of extreme temperature fluctuations are also a factor of fatigue with a substantial difference in temperature between the marathons.

Richard Donovan Running 2
(c) Richard Donovan

How many marathons and ultra-trails have you run? Which one did you like best?

I have no idea…a lot!! I began to run marathons and ultra-marathons in 2002.  The only race I have participated before 2002 was the Marathon des Sables as a once-off in 1999.

The Jungle Marathon in Brazil is very nice. The environment is fantastic. It was a unique experience.  I also like the Trans 333 across the Sahara Desert in Africa. The Inca Trail in Peru is really nice too. There is a high altitude (14000 feet).

What is the most difficult race to which you have participated?

The Jungle Marathon because I became dehydrated and suffered acute renal failure (kidney failure).  I recovered however. And there is no protection against animals. It gets you to run faster!!

Do you practice other sport activities?

I played rugby when I was younger. I practice boxing a few days a week. I do not have much time for other sports.

What are your future projects?

Last month, I was in Chile. I am about to organize a “volcano marathon” at San Pedro de Atacama (18000 feet).  Two races would be proposed to the competitors: a 100kms and a marathon. It would be the highest marathon in the world.

I also have various polar projects. I would like to organize a race in Antarctica combining skiing, cycling and running that would take place at the same location as the Antarctic Ice Marathon. I also plan to run across Antarctica in December 2013.

Richard Donovan Running 3
(c) Richard Donovan
Marathon du Pôle Nord 2013

Runners to the Pole – En route vers le pôle Nord !


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By Mikekingphoto

Un peu plus de 42 kilomètres. Un thermomètre autour de -30°C. Sur le territoire du Seigneur de l’Arctique – l’ours blanc.

Le 9 avril 2013, nous courrons le marathon le plus septentrional et le plus froid du monde, à 90°N, sur l’océan glacial Arctique.

Au-delà du défi sportif, cette course est surtout l’occasion pour nous d’aller à la rencontre de coureurs à pied, ultra-trailers et autres aventuriers et amoureux des régions polaires, de partager cette expérience autour de nous et de soutenir l’Association Petits Princes.

Nous avons commencé à courir ensemble sur le campus d’HEC où nous nous sommes rencontrés (il y a 10 ans déjà !) et nous avons partagé beaucoup d’autres choses ensemble depuis ! Nous avons couru ensemble plusieurs semi-marathons, marathons et trails, notamment le marathon de New-York et le marathon de Paris.

Comme nous sommes également fascinés par les régions polaires, courir le Marathon du Pôle Nord nous a semblé être un défi fait pour nous, un moyen de mettre à l’épreuve nos capacités physiques et mentales.

Nous n’avons jamais remporté une course dont nous avons pris le départ, et compte tenu du profil des autres compétiteurs inscrits au Marathon du Pôle Nord, nous sommes bien partis pour conserver ce record en 2013 ! Stéphanie sera toutefois la première française à courir le Marathon du Pôle Nord.

Notre principal objectif sera de franchir la ligne d’arrivée ensemble, comme toujours, et de collecter des fonds pour l’Association Petits Princes, qui permet aux rêves d’enfants gravement malades de devenir réalité. Pour plus d’informations sur cette association, vous pouvez cliquer ICI.

Nous posterons sur ce blog des articles sur notre préparation, la course, les régions polaires, mais également des interviews de coureurs et autres aventuriers de l’extrême, dont les conseils seront précieux. Et puis nous essayerons également d’y mettre de belles photos !

Stéphanie & Jérémie

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Runners to the Pole – Running up to North pole !

There will be 26.2 miles to run. Temperature is expected to be around -22°F. And polar bears may be in the area.

On April 9th, 2013, we are running the northernmost and coolest marathon on earth, at 90°N, over the frozen water of the Arctic Ocean.

Beyond the physical challenge, the North Pole Marathon is a great opportunity for us to meet and learn from experiences of other runners, ultra trailers and polar adventurers, to share this project around with everyone interested and to raise funds for the children of the Association Petits Princes.

We started to run together in the HEC campus where we met (almost ten years ago now!) and have done many other things together since then! We have completed numerous half-marathons, marathons and trail runs, including the New-York City Marathon and the Paris Marathon.

As we have also a strong passion for polar regions, the North Pole Marathon sounded like the perfect challenge to us. It is fair to say that we love to challenge our limits physically and mentally.

We have never won any race we entered, and, given the high profile of our fellow competitors at the North Pole Marathon, we are fully on track to maintain that record in 2013! Stéphanie will be the first French woman though to run the North Pole Marathon.

Our main goals will be to cross the finish line together, as always, and to raise funds for the Association Petits Princes, which fulfills the dreams of critically ill children.  To learn about this charity, please click HERE.

This blog is about running at the pole. We will post here information regarding our prep, the race and the poles, but also interviews of extreme adventurers, as we will try to learn from their experiences. This may come with some nice photos!

Stéphanie & Jérémie

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Marathon du Pôle Nord 2013

La SaintéLyon 2012 : 70 kms entre neige et glace !


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SaintéLyon-2012-Parcours Petit rappel, la SaintéLyon, c’est :

  • un parcours mythique de Saint-Etienne à Lyon
  • via les crêtes des Monts du Lyonnais
  • 70 kms
  • 50% de chemins pour 50% de bitume
  • 1700 m de dénivelé positif pour 1900m de dénivelé négatif
  • tous les ans le premier week-end de décembre
  • un départ à minuit

Avec en bonus pour l’édition 2012 :

  • 25 kms enneigés entre Sorbiers (km8) et la descente du bois d’Arfeuille (km33)
  • du verglas et de la glace – y compris dans la bouteille d’eau…
  • et des flocons de neige au petit matin (à partir de 7h) pour le final

Conséquences :

  • 2000 abandons sur 6000 inscrits au raid de 70 kms
  • des chutes – beaucoup de chutes – sans trop de gravité tout de même par rapport à l’édition 2010 (une trentaine d’évacuations pour fractures quand même)
  •  un bon entraînement pour le Marathon du Pôle Nord (i.e. un bon terrain d’entraînement… pour la température, il faudra probablement compter 20°C de moins !)

Allez, c’est parti pour un petit résumé de notre SaintéLyon.

Le Parc Expo de Saint-Etienne. Jusque là, tout va bien. La salle est bien chauffée ! Visualisation de la course avec Cathy Dubois, 1ère féminine en 2007 (extrait vidéo ci-dessous).

Cathy Dubois, qui remportera d’ailleurs quelques heures plus tard la SaintéLyon 2012 – après 7h13mn24s d’effort – devant Karine Herry, quatrième, qui a déjà tout gagné sauf la SaintéLyon, e.g. les Templiers (9 victoires !), l’UTMB, le Grand Raid de la Réunion, etc.

Le Départ (km0). Sortir du Parc Expo de Saint-Etienne pour se rendre sur la ligne de départ, à quelques centaines de mètres, est déjà une première épreuve ! Le froid est saisissant, tous les véhicules sur le parking sont d’ailleurs recouverts d’une belle couche de verglas. Heureusement, courir ça réchauffe, surtout que les premiers kilomètres sont assez roulants, même si nous cherchons surtout à ne pas aller trop vite pour avoir des jambes jusqu’au bout.

La sortie des Sorbiers (km8). Début de l’ascension dans l’obscurité vers Saint-Christo. Effectivement, il a bien neigé et il en reste une bonne couche ! La progression devient plus compliquée, d’autant plus que l’éclairage de nos frontales n’est pas optimal. Regard en arrière pour profiter du spectacle, le long serpent des lumières de frontales s’est déployé. Les pieds dans la neige sous le ciel étoilé.

Saint-Christo (km16). Premier ravitaillement, mais nous décidons de poursuivre jusqu’à Sainte-Catherine sans nous arrêter. L’ascension continue jusqu’au point culminant (km21). La couche de neige est particulièrement épaisse par endroit – on s’enfonce jusqu’au mollet ! Le passage par les crêtes est agrémenté d’un léger vent frais (…) Tiens, notre bouteille d’eau commence à glacer. C’est le moment où Stéph décide de mettre sa troisième paire de gants. Et certains coureurs s’arrêtent sur le bord du chemin pour mettre des chaines à leurs chaussures afin d’avoir une meilleure adhérence (cela nous aurait été bien utile).

SaintéLyon enneigée

Sainte-Catherine (km28). Soulagement quand nous apercevons les lumières de Sainte-Catherine. Au départ à Saint-Etienne, l’organisation nous avait indiqué que le plus difficile serait de rallier Sainte-Catherine : ça c’est fait – mais il reste quand même une quarantaine de kilomètres… Allez, un petit arrêt ravito et c’est reparti !

Saint-Genoux (km36). La descente sur Saint-Genoux est technique. Dans le bois d’Arfeuille, la neige laisse la place à la boue puis au verglas. On tombe, on se relève et on repart. Heureusement, nos chutes sont sans gravité, même si elles laisseront des traces pendant quelques jours après la course. En passant, nous avons un petit mot pour ceux qui se sont blessés et qui attendent les secours dans leur couverture de survie.

Soucieu-en-Jarrest (km47). Les deux nouveautés de la 59ème édition de la SaintéLyon, c’est ici, deux nouveaux passages nature sous forme de descentes très techniques : le bois de la Gorge et le bois de la Dame. Le verglas est tellement piégeux que la plupart des participants préfèrent s’engager par les sous-bois longeant le chemin. Nous sommes fatigués mais bien contents d’arriver au ravito de Soucieu ! Surtout que les 23 kilomètres restant sont a priori moins techniques.

Beaunant (km59). Nous espérions pouvoir accélérer notamment dans la descente jusqu’au passage du Garon, mais le genoux gauche de Jérémie – qui a eu droit à un contact privilégié avec le verglas dans le bois d’Arfeuille – commence à bloquer. Les derniers kilomètres s’annoncent difficiles. Le jour se lève et il commence à neiger. A 10 kilomètres de l’arrivée, sublime aqueduc gallo-romain, la côte des Acqueducs de Beaunant -1,5 kms dont un passage à plus de 20%- ça passe ou ça casse… Bon, ça passe !

Lyon – arrivée (km70). En longeant les quais, à moins de 5 kilomètres de l’arrivée, nous croisons des joggeurs en sens inverse qui nous encouragent. Allez, une dernière ligne droite, quelques marches à monter, à descendre, à monter… puis enfin l’entrée dans le parc de Gerland, un dernier virage pour enfin franchir les portes du Palais des Sports de Gerland : FINISHERS !!!!

Extrait article L’Equipe, le 3 décembre 2012 : « La plus ancienne des courses natures françaises, la mythique SaintéLyon a encore marqué les esprits dans la nuit de samedi à dimanche (départ à minuit).  Les 12 000 coureurs inscrits sur les différentes formules, dont près de 6 000 sur le raid solo de 70 kms,  ont eu en effet à affronter des conditions hivernales particulièrement rudes avec un froid vif, une neige abondante sur le versant stéphanois et un terrain particulièrement difficile et piégeux, occasionnant des chutes fréquentes (plus de 3000 abandons) ».